L’IRENA recommande l’accélération des énergies renouvelables pour les pays en développement
Dans son rapport sur le sommet pour le climat à Dubaï, l’Agence internationale des énergies renouvelables ou IRENA recommande l’accélération des énergies renouvelables dans les pays en développement, afin de réduire le réchauffement climatique mondial à 1,5 °C par rapport à l’ère industrielle.
Accélération des énergies renouvelables : une progression qui doit se faire rapidement
Face au déficit énergétique mondial actuel, l’accélération des énergies renouvelables doit être prioritaire dans les pays en développement. C’est ce qu’estime l’IRENA dans son rapport d’un important sommet sur le climat, qui a eu lieu à Dubaï fin octobre 2023, en vue de la COP28. Pour l’agence, l’urgence de l’accélération des énergies renouvelables découle de la demande croissante en électricité et de l’importance de l’énergie renouvelable pour pallier le déficit énergétique dans ces pays. L’IRENA insiste sur cette mesure d’accélération comme l’une des principales actions à entreprendre pour répondre à l’objectif fixé par le Président de la COP28. Celui de tripler d’ici à 2030 la capacité mondiale de la production d’énergie renouvelable, pour contribuer à limiter le réchauffement climatique.
De nombreuses mesures portées par l’IRENA dans son rapport
Cette recommandation sur l’accélération des énergies renouvelables devra être complétée par d’autres mesures, estime l’IRENA. L’agence recommande, en effet, la réduction progressive de la production des combustibles fossiles, au profit des sources d’énergie verte comme le solaire ou l’éolien ; la modernisation et l’extension des infrastructures existantes et la flexibilité du réseau électrique. Le rapport sur l’accélération des énergies renouvelables plaide également la modernisation urgente des réseaux électriques existants à l’échelle mondiale pour les adapter aux systèmes de production d’énergie renouvelable.
L’agence plaide une réforme sur les investissements financiers dans l’électricité verte
Dans cette optique d’accélération des énergies renouvelables, l’IRENA recommande également la réduction à minima des risques d’investissements et de privilégier les financements à faible cout. En effet, l’investissement annuel pour produire de l’électricité renouvelable est estimé à 1.300 milliards de dollars en 2030 contre 486 milliards en 2023. Par ailleurs, l’agence évoque une réforme de l’architecture financière mondiale afin de soutenir le déploiement et l’accélération des énergies renouvelables dans les pays en développement.
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