Au terme de son odyssée, l’Energy Observer, premier bateau autonome, est revenu à son port d’attache à Saint-Malo, dans l’ouest de France. Le catamaran de course, transformé en laboratoire, a été lancé en avril 2017 le long des côtes françaises. L’Energy Observer s’est lancé dans les mers dans un tour du monde incroyable et a parcouru plus de 68.000 milles nautiques (environ 126.000 km), soit trois fois le tour du globe. Un exploit que le navire laboratoire a effectué grâce à sa grande installation photovoltaïque, son éolienne et sa motorisation à hydrogène qui lui ont permis de couvrir ses besoins énergétiques. Au total, l’Energy Observer aura visité une cinquantaine de pays et effectué une centaine d’escales durant son périple.
Pour son odyssée qui a duré 7 ans, le bateau autonome recouvert de panneaux photovoltaïques a parcouru plus de 68.000 km. Photography Pitcha DANGPRASITH / AFP©
Pour rappel, le bateau autonome en énergie Energy Observer est équipé d’une pile à combustible alimentée par de l’énergie photovoltaïque. Plus de 200 m² de panneaux solaires photovoltaïques recouvrent le toit du navire laboratoire. L’Energy Observer fonctionne également avec de l’énergie éolienne et exploite ses Oceanwings pour la production d’énergie. Le bateau autonome possède des ailes de 12 mètres entièrement automatisées qui lui permettent d’augmenter la vitesse de navigation, de réduire la consommation d’énergie. Les Ocean Wings permettent aussi le basculement des moteurs électriques à la production d’hydrogène.
Ce retour à Saint-Malo marque une étape symbolique et une aventure à la fois humaine et technologique exceptionnelle, déclare l’officier de marine marchande Victorien Erussard, l’initiateur de ce projet. Pour lui, le navire laboratoire Energy Observer a pu démontrer la viabilité de deux technologies d’énergies propres et renouvelables dans toutes les conditions possibles, du froid de l’Arctique à la chaleur des tropiques. Lui et son équipe ont pu prouver l’efficacité de leur mix énergétique même dans les environnements extrêmes. Au cours de son odyssée, le bateau autonome Energy Observer a utilisé 40% de l’énergie éolienne, 40% de l’énergie solaire photovoltaïque et 20% d’hydrogène
En attendant le second modèle d’Energy Observer, un cargo de 120 mètres de long et 22 mètres de large qui fonctionne à l’hydrogène liquide, le premier bateau autonome sera amarré à Paris cet été sur la Seine. Le navire laboratoire se trouvera à partir du 27 juillet entre le port de l’Alma et le pont d’Alexandre III. La société à l’origine de l’Energy Observer planche aussi sur un projet de navire laboratoire baptisé Energy Observer 3 qui va expérimenter les carburants de synthèse et des technologies associées. Sachant que le transport maritime génère les 3% des gaz à effet de serre de la planète chaque année, l’Organisation maritime internationale souhaite réussir sa transition écologique et réduire les émissions à zéro d’ici à 2050.
AURALIANCE, en tant qu’acteur de la transition énergétique en France, salue les performances et le succès de l’Energy Observer. Nous soutenons les initiatives et les technologies pour le développement des énergies renouvelables dans tous les secteurs d’activité. Nous-mêmes, nous participons à la transition énergétique avec nos solutions d’installation photovoltaïque pour tous : le solaire pour les particuliers et le photovoltaïque pour les entreprises, industriels et énergéticiens.
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